Salon des maires : Toutes les communes doivent pouvoir accéder à la mobilité durable.


le Mardi 21 Novembre 2017 à 14:48

Ecomobilité, autopartage, covoiturage, mobilité électriques, transport autonomes... autant de solutions qui intéressent de plus en plus les collectivités territoriales. A l’occasion du salon des maires et des collectivités locales qui se déroule actuellement au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris, « Clem' » une société engagée dans la proposition de solutions d’autopartage et acteur de la Smart City s’exprime sur le sujet de la mobilité durable.


Inauguration du service d'auto partage de Maine & Loire Habitat à Trélazé (49) (Photo Bruno Flinois - Pt de Clem')
Inauguration du service d'auto partage de Maine & Loire Habitat à Trélazé (49) (Photo Bruno Flinois - Pt de Clem')
Petites ou grandes, urbaines, péri-urbaines ou rurales, toutes réfléchissent aux nouveaux services qu'elles peuvent proposer à leurs citoyens en phase avec les usages de la mobilité qui sont en train de s'imposer, notamment dans les jeunes générations », explique Bruno Flinois, président de Clem’, une société fondée en 2010 par des experts des nouvelles technologies et de l'environnement, laquelle propose des solutions d'autopartage électrique aux entreprises, acteurs de l'habitat et collectivités auxquelles se sont agrégés le partage de trajets et la réservation de charge.
 
Pour la société Clem’, la mobilité devient désormais un service à part entière, car les attentes et les façons de se déplacer changent. « Les préoccupations environnementales et l'urgence écologique de réduire les émissions de CO2 et de particules boostent les services de mobilité électrique comme comme Autolib' », poursuit Bruno Flinois, « alors que la multiplication des usages des smartphones et le développement de plateformes collaboratives permettent à des services de type Blablacar, Drivy, Ouicar ainsi qu'à des plateformes qui agrègent l'ensemble des services démocratiser l'autopartage et le covoiturage ». Des services qui sont malheureusement limités aux grandes métropoles, lesquelles sont déjà les mieux pourvues en offres de transport public.
 
Autre élément qui va dans le sens de ces nouvelles mobilités, « la grande majorité des Millennials estime que se déplacer ne requiert plus systématiquement la possession d'un véhicule personnel », poursuit le président. Ils sont de plus nombreux à faire l’impasse sur un véhicule qui reste au garage ou sur un parking la majeure partie de son temps. « L'intérêt de consommer de la mobilité sous forme d'offre de service monte, pour à la fois simplifier ses déplacements au quotidien et rationaliser le rapport coûts/impact environnemental ».
 
Si le mode de transport le plus écologique reste encore le transport public, à conditions parfois de changer les véhicules diésel pour des modèles électriques type tramway, ou écocarburants, les idées progressent, notamment dans les zones péri-urbaines et rurales où le maillage de ces infrastructures est faible, voire inexistant, et dans tous les cas insuffisant pour répondre aux besoins de mobilité des populations. « Le véritable enjeu sur ces territoires concerne la mobilité quotidienne de courte distance. C'est là qu'il y a à créer de nouveaux services durables en adaptant les modèles de partage de véhicules, de trajets et de bornes de charge », souligne Bruno Flinois.
« Il est important de redynamiser les campagnes et zones péri-urbaines et de les rendre plus attractives en facilitant les mobilités durables »

 Dès lors il devient plus judicieux, pour ces zones sous équipées, de repenser l'intermodalité en jouant sur la complémentarité entre le véhicule personnel. De nouveaux services imaginés par les bailleurs d'habitats collectifs pour la mise à disposition de véhicules électriques en autopartage commencent à se mettre en place pour les locataires de leurs résidences. C'est le cas de Trélazé une ville de la banlieue d’Angers avec Maine-et-Loire Habitat.
 
« Les collectivités peuvent également tirer parti de la flotte de véhicules appartenant à l'organisation publique », poursuit le président de Clem’. C’est notamment le cas du Conseil départemental de l'Orne avec son projet AutoFree61 pour la mise à disposition des citoyens de 6 véhicules électriques (Zoé et Kangoo) avec une volonté : celle de limiter les véhicules improductifs tout en offrant une source d'économie aux administrés. D’autres solutions peuvent également être imaginées avec le partage de la flotte de véhicules de grandes entreprises avec la collaboration de communautés de communes environnantes dans un souci de rationalisation et de recherche d’économie.
 
Pour Bruno Flinois il est important de « redynamiser les campagnes et zones péri-urbaines et de les rendre plus attractives, en facilitant les mobilités durables ». Pour cela, les acteurs de l’écomobilité sont en train d’inventer des solutions qui vont répondre aux attentes des citoyens. « Nous sommes convaincus que l'association « autopartage - covoiturage » démultiplie l'intérêt de ces services nouvelle génération. Alors n'ayons pas peur d'innover, les possibilités sont multiples et complémentaires et elles vont nous permettre de repenser la qualité de vie de demain », conclut le président de Clem’. 
 
labellisée « Entreprise Innovante des Pôles »,, lauréat au Cleantech Open France 2011, démonstrateur d'un programme européen « plateforme d'électromobilité » 2012, premier Prix smart city Grand Paris 2013, et de nombreux autres prix de l'innovation sociale et de la Transition énergétique, Clem’, a créé en partenariat avec Mobiliz le fonds solidaire du Groupe Renault,  une offre de mobilité durable et solidaire.
 
Pour en savoir plus : clem-e.com





              


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