Nos villes seront-elles aussi plus vertes et moins polluées ? (photo d'illustration Pixabay)
Une étude intitulée « mise en œuvre de l’économie de fonctionnalité : Paris 2020 », réalisée par l’IPAG Business School, en collaboration avec l'Institut de l'économie circulaire et la Fondation Nicolas Hulot, « permet d’imaginer que pourrait être Paris, ou toute agglomération française en 2020 en matière de mobilité, d’hébergement, d’alimentation et d’équipements », écrit Florence Berthier dans le magazine Influencia, la revue de la communication des tendances et de l'innovation. « L’étude plus créative que prospective permet d’inventer demain. Tous les domaines de la vie quotidienne seront régis par un accès plus simple aux ressources, moins de gaspillage et donc une meilleure optimisation des usages ».
Pour Dominique Bonet Fernandez, enseignante chercheuse à L’IPAG et responsable de l’étude, « Paris en 2020 sera plus écologique, égalitaire et rentabilisée ». L’économie sera plus collaborative et les tendances à l’utilisation des outils de déplacement. « Cette économie de la fonctionnalité, où la propriété ne prime pas sur la fonction de l’objet, fera loi ».
L’IPAG s’est donc posé la question sur l’impact que pourrait avoir cette nouvelle économie, basée sur de nouveaux comportements tels que la mutualisation, l’échange, le troc et la location, pourrait avoir sur la consommation et comment chacun pourrait la vivre au quotidien, à Paris, mais pas seulement.
Sur le plan de l’habitat, l’étude démontre que les Parisiens préféreront vivre dans des bâtiments écoconçus, c'est-à-dire autonomes et économes en énergie, réalisés à l’aide de matériaux recyclés par des entreprises socialement responsables. Les habitants et notamment les étudiants, appelés à se déplacer dans d’autre ville deviendront des adeptes de l’échange d’appartement.
Côté nourriture, la troisième décennie verra l’accroissement de l’agriculture urbaine, en plein cœur de Paris, avec pour objectif de valoriser les espaces non utilisés. Les circuits courts et l’alimentation en vrac seront privilégiés, afin de réduire l’impact carbone lié au packaging et au traitement des déchets.
Finis les embouteillages dans les grandes villes, … ou presque. Grâce à l’Internet des objets (IOT) et le développement des points de connexions dans les smart cities, les places de stationnement devraient être plus faciles à trouver. Des navettes peu gourmandes en énergies permettront aux citadins de laisser leur voiture au garage. L’étude avance même l’idée d’utiliser le métro la nuit pour transporter les marchandises et éviter l’engorgement des centres-ville par les camions de livraison.
Enfin, sur le plan des équipements, la fracture numérique devrait prendre fin, chacun devant pouvoir avoir accès aux technologies grâce à la mutualisation et la location des équipements informatiques et de communication. Ce partage pourrait s’étendre à tous les appareils électriques et électriques du quotidien.
Utopie ou réalité ? Si Paris et les grandes villes deviennent plus communicantes, elles offriront, c’est certain, plus de fonctionnalités et de créativité, pour permettre à chacun de pouvoir mieux y vivre.
Pour en savoir plus : www.influencia.net
Pour Dominique Bonet Fernandez, enseignante chercheuse à L’IPAG et responsable de l’étude, « Paris en 2020 sera plus écologique, égalitaire et rentabilisée ». L’économie sera plus collaborative et les tendances à l’utilisation des outils de déplacement. « Cette économie de la fonctionnalité, où la propriété ne prime pas sur la fonction de l’objet, fera loi ».
L’IPAG s’est donc posé la question sur l’impact que pourrait avoir cette nouvelle économie, basée sur de nouveaux comportements tels que la mutualisation, l’échange, le troc et la location, pourrait avoir sur la consommation et comment chacun pourrait la vivre au quotidien, à Paris, mais pas seulement.
Sur le plan de l’habitat, l’étude démontre que les Parisiens préféreront vivre dans des bâtiments écoconçus, c'est-à-dire autonomes et économes en énergie, réalisés à l’aide de matériaux recyclés par des entreprises socialement responsables. Les habitants et notamment les étudiants, appelés à se déplacer dans d’autre ville deviendront des adeptes de l’échange d’appartement.
Côté nourriture, la troisième décennie verra l’accroissement de l’agriculture urbaine, en plein cœur de Paris, avec pour objectif de valoriser les espaces non utilisés. Les circuits courts et l’alimentation en vrac seront privilégiés, afin de réduire l’impact carbone lié au packaging et au traitement des déchets.
Finis les embouteillages dans les grandes villes, … ou presque. Grâce à l’Internet des objets (IOT) et le développement des points de connexions dans les smart cities, les places de stationnement devraient être plus faciles à trouver. Des navettes peu gourmandes en énergies permettront aux citadins de laisser leur voiture au garage. L’étude avance même l’idée d’utiliser le métro la nuit pour transporter les marchandises et éviter l’engorgement des centres-ville par les camions de livraison.
Enfin, sur le plan des équipements, la fracture numérique devrait prendre fin, chacun devant pouvoir avoir accès aux technologies grâce à la mutualisation et la location des équipements informatiques et de communication. Ce partage pourrait s’étendre à tous les appareils électriques et électriques du quotidien.
Utopie ou réalité ? Si Paris et les grandes villes deviennent plus communicantes, elles offriront, c’est certain, plus de fonctionnalités et de créativité, pour permettre à chacun de pouvoir mieux y vivre.
Pour en savoir plus : www.influencia.net
