« Click and Collect », une solution pour maintenir l’activité commerciale pendant le confinement


le Samedi 7 Novembre 2020 à 22:06

Continuer à vendre ou mourir, tel est le slogan des commerces de proximité dont l’activité n’est pas considérée comme essentielle et qui ont dû baisser le rideau pendant ce second confinement, avec à la clef un risque financier. Parmi les solutions soutenues par le gouvernement, le « Click and Collect », permet d’assurer la continuité commerciale, d’autant que des sociétés, à l’exemple de la société Synertic avec son application Shapper, proposent des solutions clé en main, facile à utiliser par des commerçants novices du commerce en ligne.


Le click and collect, très pratiqué outre Atlantique, s'installe en France, pendant le second confinement, ouvrant la porte à de nouvelles habitudes de consommation (Photo d'archive Adobe Stock)
Le click and collect, très pratiqué outre Atlantique, s'installe en France, pendant le second confinement, ouvrant la porte à de nouvelles habitudes de consommation (Photo d'archive Adobe Stock)
Pour soutenir les commerces locaux pendant le second confinement, dont chacun pense qu’il pourrait se prolonger, la ville d’Issy-les-Moulineaux, consciente de la situation économique dans laquelle se trouve les petits commerces locaux, met à leur disposition, une plateforme de « click and collect »,  (commandez et retirez) c’est-à-dire réservation en ligne et retrait en magasin. 
 
Pour la mise en place de cette solution qui permet aux commerçants dont l’activité n’est pas essentielle de maintenir une partie de leur activité, la ville d’Issy, toujours en pointe dans le domaine du digital a fait appel au groupe Solocal (ex Pages Jaunes), un poids lourd de l’annuaire téléphonique professionnel, installé à Boulogne-Billancourt, qui propose des services ajoutés à son annuaire à destination des commerçants, dont celui du commerce en ligne.
 
« Nous serons constamment aux côtés des commerçants pour les accompagner vers des solutions numériques et innovantes afin de conserver ce lien si précieux avec les habitants », affirme André SANTINI, maire d'Issy-les-Moulineaux, en présentant cette solution.
 
Solocal, n’est pas la seule entreprise du digital à s’investir dans ce nouveau mode de commerce, jusqu’alors réservé à la grande distribution sous la forme de « drive ». Des places de marché en ligne comme Cdiscount ou Rakuten ont annoncé ouvrir leurs plateformes aux petits commerçants. La Poste s’y met également avec « MaVilleMonShopping ».
 
Un procédé d’autant plus opportun, pour des commerçants excédés, qu’il est rendu possible par Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, qui a prévu de débloquer 100 millions d’euros du plan de relance pour aider les entreprises à digitaliser leur commerce.  (Voir la note du ministère). Un moyen d'encourager les petits commerçants à se tourner vers les produits digitaux, ne serait-ce que pour leur permettre de faire concurrence aux géants de la vente en ligne.
 

Shapper de Synertic, une solution adaptable, facile à mettre en place

Mais tous les commerçants ne peuvent pas vendre leurs produits en ligne. Imaginez envoyer un steak par la poste… Le service « Click and Collect », permet au commerçant de proposer ses produits et services en ligne et au client de réserver, venir chercher à l’entrée de la boutique, en respectant les règles sanitaires en vigueur, et de régler sur place. Intéressant pour les allergiques au paiement en ligne. D’autant que ce service peut s’étendre à tous les commerçants, même s’il nécessite un peu de technique. 
  
Synertic, société de service digital, basée à Meyreuil (Bouches-du-Rhône), qui développe des applications pour téléphone intelligents, tablettes et ordinateurs à bien compris l’utilité de cette nouvelle forme de commerce et son application dénommée « Shapper  », (du mot anglais shape : forme) est facile à maitriser, même par des personnes peu habituées à ce genre de service.
 
« Depuis le premier confinement, nous étions sollicités par des petites structures qui n’avaient pas le budget pour financer de grosses applications », explique Bruno Doucende CEO de Synertic. « Nous avons pris le meilleur de ce que nous faisions et nous l’avons compilé dans une application totalement adaptable en fonction des besoins du commerçants ».
 
Synertic, a mis à notre disposition un espace pour tester la mise en forme d’une application, et un développeur avec lequel nous avons fait le tour de la question en moins d’une heure. Preuve que l’outil est simple à utiliser. Pas de difficulté pour concevoir rapidement une application stable en quelques clics, qui permet de faire de la vente en ligne. Même les personnes qui n’ont jamais conçu un site web peuvent s’y mettre. Elles peuvent ainsi concevoir leur présentation de produit et gérer les commandes selon le principe du Click and Collect. 
 
Conçu et hébergé en France « Shapper » « est amélioré sans cesse en fonction de ce que nous faisons pour des applications plus importantes », poursuit Bruno Doucende. « Il correspond tout à fait au système click and Collect » adopté par de plus en plus de commerçants ». Le service coûte, suivant les modules mis en place (de la simple présentation à la boutique en ligne), de 50 à 150 euros par mois, avec en plus des frais de formation et d’inscription sur les stores qui se chiffres de 750 à 1490 euros, selon les besoins du client. Un tarif abordable qui doit permettre aux commerçants de pouvoir s’en sortir malgré la crise sanitaire. « Le plus important c’est de vouloir s’y mettre », confirme Mickael Rizzo, (voir vidéo ci-après) un boucher de la région d'Aix en Provence qui a adopté Shapper et même contribué à son amélioration, depuis le premier confinement. (Voir l'application Les Halles de Venelles sur l'App store et Google Play). 
 
Comment mettre en place un service de « click and collect »






              

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