e-Santé : un concept qui séduit de plus en plus de Français


le Mercredi 27 Septembre 2017 à 10:57

Nous sommes tous de plus en plus préoccupés pas notre santé. Les récents reportages sur la dangerosité de certains produits alimentaires auxquels s’ajoutent les difficultés chroniques que rencontre notre système de santé, ne font qu’accroître ces inquiétudes, sommes toutes légitimes. Les nouvelles technologies peuvent-elle apporter une lueur d’espoir pour le futur de notre santé ? Oui, si l’on en croit l’Observatoire Cetelem, la filiale de la Banque BNP Paribas.


Les français s'intéressent à la télémédecine, mais dans certaines conditions (photo Agenturfotografin)
Les français s'intéressent à la télémédecine, mais dans certaines conditions (photo Agenturfotografin)
En matière d’observation de l’économie et de nos habitudes de vie, les banques qui gèrent nos finances et assurent notre patrimoine, de la maison à la santé, sont généralement bien placées. Cetelem, organisme de financement aux particuliers en France et en Europe, filiale du groupe BNP Paribas,  publie chaque année des études par l’intermédiaire d’une cellule de veille économique : l’Observatoire Cetelem.  Dans le cadre de cet observatoire un zoom particulier vient d’être porté sur l’e-Santé, un concept qui s’appuie sur les technologies numériques et qui séduit un nombre croissant de Français.
 
« L'arrivée progressive du numérique dans le domaine de la santé est bien perçue par les Français. Au-delà des avancées techniques, le développement de l'e-santé peut répondre à des problématiques qui sont au cœur des préoccupations de nombreux Français », explique Flavien Neuvy, responsable de L'Observatoire Cetelem, en présentant l’étude.
 
Selon l'étude, pour les trois quarts des Français (78%), l'utilisation des nouvelles technologies dans le domaine de la santé est perçue comme une avancée pour améliorer la transmission d'informations entre les professionnels de santé et assurer un meilleur suivi médical au quotidien. 67% d'entre eux considèrent également l'e-santé comme un outil efficace pour lutter contre les déserts médicaux et favoriser le maintien à domicile.
 
Dans la continuité, un Français sur deux serait prêt à recourir à la télémédecine, mais essentiellement pour des actes anodins (renouvellement d'ordonnance, certificat médical, etc.). La rencontre physique est quant à elle largement privilégiée pour les sujets sensible de santé ou pour les consultations d'urgence. Au passage, l’étude révèle que 25% des Français déclarent utiliser aujourd'hui des objets connectés pour suivre l’évolution de leur santé. 

Le progrès et la science devraient permettre aux Français de vivre plus longtemps

Selon l’étude, les Français sont convaincus à 88% que la collecte des données personnelles de santé va s'accentuer. Cette évolution est  perçue positivement, voire nécessaire, par 70% des personnes interrogées. Pour autant, 64% des Français se montrent inquiets de l'utilisation qui pourrait en être faîte. A ce sujet, les 25-34 ans sont les plus méfiants sur l'exploitation de ces données (76%). Les Français attendent de voir davantage ce domaine encadré et font entendre leur réticence à partager ces données avec des entreprises privées, ce qui n'est pas le cas avec le médecin ou le pharmacien.
 
L'avenir de la santé apparaît donc comme contrasté pour les Français, entre d'une part : l'espoir de voir les progrès technologiques au service de certains enjeux (54% seraient favorables à l'utilisation de robots domestiques d'assistance) ou encore la possibilité d'envisager des alternatives médicales permettant au global de vivre plus longtemps (73% en sont convaincus) et d'autre part des doutes importants s'agissant de la capacité de la médecine à guérir les maladies graves, à améliorer significativement la rapidité des diagnostics et enfin la crainte de voir se développer de nouvelles maladies (90%).
 
Au global, le progrès et la science permettront toutefois selon les Français de vivre plus longtemps, 89 ans en moyenne pour les hommes et 94 ans pour les femmes à l'horizon 2050, soit 10 ans environ de plus qu'aujourd'hui.
 
L’enquête a été réalisée en ligne par Harris Interactive, du 5 au 7 septembre 2017, sur un échantillon de 1 019 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus.
 
Source : Harris Interactive pour  L'Observatoire Cetelem.





              

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