ESYL, la borne connectée et sécurisée pour votre vélo.


le Vendredi 3 Novembre 2017 à 17:01

Adepte de la bicyclette en ville, comme de plus en plus d’urbains, Sylvie Virasolvy ne supportait plus de se faire dérober son vélo. Plutôt que de poursuivre les voleurs, elle décide de passer à l’action en étudiant une borne qui permet de sécuriser son moyen de déplacement favori. Un mobilier urbain intéressant, dont le prototype a été présenté lors du WEF à Angers.


Le prototype de la borne ESYL, présenté lors du WEF 2017 à Angers
Le prototype de la borne ESYL, présenté lors du WEF 2017 à Angers
Certes l’objet est un peu austère avec son potelet noir et son gros boitier métallique gris, mais il présente l’avantage d’être efficace pour celui qui, comme sa conceptrice,  Sylvie Virasolvy, en un peu marre de se faire voler son vélo. Surtout s’il s’agit d’un vélo électrique couteux, très prisé par les voleurs.
 
Le projet ESYL se veut donc utile, facile à faire fonctionner, avant d’être design. Et c’est ce qu’on demande quand on ne veut plus voir son moyen de locomotion disparaître. « L’idée c’est de mettre à disposition des propriétaires de vélo un système de stationnement sécurisé », explique Sylvie VIRASOLVY, micro-entrepreneuse à Chevilly-Larue (Val-de-Marne). Ces bornes sont installées dans la ville et géolocalisées par une application spécifique.  « On peut donc facilement les trouver et vérifier leur disponibilité avant d’y déposer son vélo personnel ».
 
L’avantage de cette borne c’est de pouvoir sécuriser l’ensemble des pièces du vélo et notamment la selle, souvent dérobée. « La selle est placée sous le support et ne peut donc pas sortir », précise la conceptrice du projet EZSYL. Le vélo étant difficile à manœuvrer lorsqu’il est positionné et attaché grâce à une chaine haute sécurité, il est également impossible de démonter les roues, la chaine  étant est assez longue pour les sécuriser. Restes d’autres pièces, exemple la batterie pour les vélos électriques, qu’il convient d’emporter avec soi, ne serait-ce que pour la mettre en charge.
 
" Un système fiable, simple, confortable et au coût maitrisé ".

 Dès lors que la borne est disponible, le cycliste peut utiliser une application mobile gratuite ou un badge RFID qui lui permet d’ouvrir le coffret dans lequel repose la chaine. Il lui suffit alors de positionner son vélo et d’en faire le tour avant de raccorder l’extrémité de la chaine et de refermer le boitier. Simple et efficace, même si  Sylvie VIRASOLVY admet que le risque zéro n’existe pas. « On ne peut pas couper la chaine avec un coupe boulon, celle-ayant été réalisé avec un acier spécial. Peut-être avec une grosse meuleuse, mais ce n’est pas vraiment discret ».
 
Cycliste depuis trois ans, Sylvie VIRASOLVY, utilise ce moyen de transport au quotidien pour son travail. « Je le préfère à la voiture pour de petits trajets en centre-ville ou dans un rayon de quelques kilomètres ». Idem pour son fils Guillaume, ingénieur en systèmes embarqués qui l’a accompagné pour imaginer la solution la plus adaptée au besoin.
 
« Le challenge de notre équipe a été de concevoir un système qui réponde en tous points à l’objectif, tout en privilégiant,  la fiabilité, la simplicité, le confort et le coût maîtrisé du dispositif », poursuit la chef d’entreprise. « J’ai interrogé beaucoup de personnes pour savoir ce qu’elles pensaient de ce projet et je me suis fait donc aidé de l’intelligence collective pour l’affiner ».
 
Après avoir lancé son projet sur la plateforme de financement participatif Kiss Kiss Bank Bank, pour couvrir les frais de prototypage, la borne qui permet de mettre deux vélos, a été réalisée par l’entreprise de métallerie BUTON Industrie du Poiré-sur-Vie (85). Commercialisée aux alentours de 2500 € ce mobilier urbain  devrait faire l’objet d’une version avec système d’alerte vol.
 
Quant au design, Sylvie VIRASOLVY en est consciente. « Au départ nous avions étudié une borne plus « sexy », mais plus couteuse à réaliser, ce qui pouvait impacter les finances des collectivités intéressées. Nous avons opté pour le côté pratique et sécurisant ».  L’acheteur a toutefois la possibilité de choisir la couleur qui lui plait. Satisfaite de son passage à Angers, la conceptrice a accueilli sur son stand des représentants de la délégation lituanienne, ces derniers se montrant intéressés pour en installer à Vilnius.
 
Contact : s.vira94@orange.fr






              

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